Les particules Core-Shell : le trait d’union entre l’HPLC et l’UHPLC

L’article de Carl Sanchez et Trivadar Farkas décrit l’histoire et les avantages du développement des colonnes LC à particules Core-Shell (noyau dur + enveloppe poreuse).
L’apparition de l’UHPLC en 2004 a été une avancée technique importante en LC. Une autre avancée technologique a été apportée par les colonnes Core-Shell (2,7µm).

Dès leurs commercialisation, nous avons transposé plusieurs méthodes sur ce support et obtenu, dans certains cas, des résultats équivalents à ceux obtenus en UHPLC sur de supports poreux sub 2 µm (1,7 µm).
L’utilisation optimale des colonnes Core-Shell en HPLC est limitée par la pression maximale admissible par le matériel: 350 bars environ alors que ces colonnes fonctionnent jusqu’à environ 600 bars. De plus, les dimensions réduites des colonnes par rapport aux colonnes poreuses habituelles font que les volumes extra-colonne (tubing, cellule de détecteur) deviennent significatifs devant le volume interstitiel et doivent donc être réduits pour atténuer le phénomène de dispersion.
Il est vrai que les caractéristiques de l’UHPLC, avec la diminution importante des volumes morts, permettent une exploitation optimale des performances des colonnes Core-Shell.

Cependant, les colonnes Core-shell comblent l’écart entre l’HPLC et l’UHPLC. Les possibilités de transfert de méthode UHPLC vers l’HPLC sont donc améliorées et peuvent éviter un investissement matériel couteux pour certains laboratoires.

Mais cet écart risque de se creuser à nouveau avec l’apparition des colonnes Core-shell sub 2 µm (Phenomenex !?!) dont la hauteur de plateau théorique est annoncée inférieure à celles de toutes les colonnes poreuses sub 2 µm du marché.

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